Le Libre en bref

Les productions dites « libres » sont définies par des licences libres qui accompagnent le droit d’auteur traditionnel. Il existe toutes sortes de licences libres : les plus connues sont la licence GNU GPL (General Public Licence), les différentes licences Creative Commons et la licence Art libre, qui est française.

La GPL s’applique principalement aux logiciels, la FDL à toutes sortes de textes, les Creative Commons et Art libre à toutes sortes de productions (livres, art, musique, documentation, etc.).

Les licences libres vous donnent le droit de copier et de distribuer des copies librement et légalement, et même de les vendre. La GPL vous donne en outre le droit de modifier le logiciel et de le publier sous cette forme modifiée, pourvu que que la licence libre soit conservée. Les Creative Commons peut vous donner toute latitude ou ajouter des restrictions mais ne vous empêche jamais de copier l’œuvre et de la distribuer autour de vous. En général, on vous demande de citer l’auteur, ce qui en droit français, est obligatoire.

Pour en savoir plus :

2 commentaires

  1. Bonjour,

    Tout d’abord merci pour votre site que je découvre et apprécie beaucoup.
    Je suis intrigué depuis longtemps par le principe du libre et commence tout juste à me lancer dans l’aventure.
    Cette article me fait me poser la question suivante :
    Et sans licence, est-ce que ça pose un ou des problèmes? Lesquels?

    Cordialement,
    Bonne continuation.
    Damien

    1. Bonjour Damien,

      Comme il est dit dans l’article, les logiciels libres, comme toute la culture dite «libre», sont produits sous une licence. Cette licence est dite «libre» car au lieu de restreindre votre usage du logiciel ou de la musique, la licence libre donne à tout le monde, sans distinction, des libertés.

      Une licence libre de logiciel reconnaît explicitement l’auteur. Un malotru ou un ignorant du droit pourrait vouloir se rendre propriétaire d’un logiciel libre, ce qui est absolument interdit par la licence libre. Toute licence peut être violée: c’est ce que font les gens qui piratent un logiciel propriétaire comme le traitement de texte de Microsoft ou comme Photoshop. Il semble que plus de gens violent les licences propriétaires que les licences libres.

      Du côté des licences libres, le partage (la copie) est libre. Ce qui, d’ailleurs, est essentiel pour la diffusion et le foisonnement de la culture.

      Le seul problème, à mes yeux, vient de l’auteur qui ne veut rien partager avec personne et qui veut gagner plein d’argent en plus. Il faut s’appeler Microsoft ou Apple pour arriver à berner autant de monde. Mais GNU/Linux sans ce partage, sans la liberté de copier et d’améliorer le code, n’aurait jamais existé.

      Certaines licences Creative Commons posent des problèmes d’interprétation, précisément quand elles sont restrictives, au lieu de donner toute liberté. C’est donc en fait dans la restriction des libertés du public qu’il y a problèmes et non dans l’usage de la liberté par le public ou par les autres artistes. Je vous renvoie à l’article Licence libre Creative Commons (sur Libre-Fan).

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