Le contrat que l’Éducation nationale a signé avec Micro$oft a des conséquences désastreuses qui peuvent être résumées en 4 points.
- Ordinateurs, tablettes, etc., sous Windows, dans les classes — c’est souvent le cas hélas, mais là ce sera obligatoire.
- L’informatique, dont la programmation, enseignée avec des programmes privateurs, M$
- Toute la formation des profs et des élèves, assurée par M$ pour faire de parfaits esclaves dépendants de M$.
- Toutes les données des élèves (adresses, profession et situation des parents, notes, appréciations, remarques, santé, etc.) seront sur du cloud M$ : sur des serveurs inaccessibles aux établissements scolaires ou aux rectorats, situés n’importe où dans le monde mais probablement ailleurs qu’en France.
Si vous prenez conscience de ce qu’est le Logiciel Libre (sur Liberté GNU/Linux), nul besoin pour moi de développer ces 4 points. Et la confidentialité des données des élèves et des parents peut-elle être confiée à une entreprise connue pour ses failles de sécurité, sa volonté de récupérer toutes les données des utilisateurs et ses liens avec la NSA ?
Vous pouvez aussi lire cet article de Framasoft qui résume le témoignage très instructif de Fernando Lanero, venu d’Espagne : Accord Microsoft-Éducation nationale : le Libre offre déjà des alternatives.
Comme le dit Fernando Lanero :
Le Logiciel Libre soutient l’éducation, le logiciel propriétaire interdit l’éducation
Tant que ces gens auront des entrées dans les ministères, et que ces pouvoirs publics se refuseront à initier les gens aux logiciels libres…
Les gouvernement font bien des campagnes thématiques sur certains sujets, pourquoi pas le Libre ? #Lobbies
Avec la force de frappe médiatique d’un Etat, ça changerait des avis chez des tas de gens.