Les citoyens ont été invités à exposer leurs choix pour construire la «République numérique» française.
Ce n’est pas juste parce que l’appellation «République numérique» nous paraît grotesque que nous n’avons pas participé. Mais surtout parce que nous pensions que c’était une mascarade. En effet, le gouvernement ne tient pas compte des avis des citoyens. La loi ne favorisera pas le logiciel libre et elle n’imposera pas le logiciel libre dans l’école (jusqu’à l’université incluse), ce qui était primordial.
Et Richard Stallman a même dû protester car quelqu’un s’est fait passer pour lui alors que le site web de la «République numérique» étant rempli de javascript privateur, il ne s’affichait pas pour Stallman qui utilise l’extension pour Firefox et variantes, LibreJS.
Voici deux liens vers des articles de l’APRIL qui reflètent la déception de cette association nationale pourtant battante et optimiste:
- «République numérique»: reculade gouvernementale
- republique-numerique.fr: de l’usurpation d’identité à la confiscation de la liberté
Et le président de la république (numérique?) vient de recevoir le patron de Microsoft qui prétend apporter plein d’argent à la France, et investir dans l’éducation nationale (tiens donc). En fait, en donnant ses licences gratuitement, M$ ne donne pas d’argent, il accepte de ne pas en gagner pour en gagner davantage en confortant sa position de monopole et en l’assurant pour les vingt prochaines années au moins. L’école est l’enjeu par excellence. Les enfants sont habitués aux logiciels M$, très peu s’en détacheront et c’est cette masse servile qui fera la république de numérique de demain. Au contraire, les logiciels libres ne nous rendent pas serviles car ils nous enseignent la liberté.