Suite à cette curieuse nouvelle, parue sur Framablog le 17 mars 2014, à savoir que «la SACD veut faire payer la lecture de contes aux enfants dans les bibliothèques», nous vous livrons la dernière révélation des documents secrets de la NSA qui nous donne une clé de lecture publique:
La NSA a conclu un accord avec la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de France (SACD) pour récupérer, sur les sites des bibliothèques françaises, les détails concernant les séances de lecture de contes qui sont organisées pour les enfants, dans ces mêmes bibliothèques.
La récupération de ces données est extrèmement importante pour la sécurité mondiale: en agrégeant les horaires des séances et le titre des histoires avec le profil Facebook des enfants, des bibliothècaires et des intervenants éventuels («Facebook, ce formidable outil»), il est désormais possible de prévenir des attaques terroristes. Si cet accord avait pu être conclu avant le 9/11, les attentats terroristes auraient été évités, et bien sûr aussi l’attentat de Boston, selon James Clapper, directeur de la NSA, ou, de sa paisible retraite, le général Keith Alexander (nous protégeons nos sources en vous en donnant deux au choix).
Sources:
- «la SACD veut faire payer la lecture de contes aux enfants dans les bibliothèques» — Framablog, 17 mars 2014
- «Facebook, ce formidable outil» est une citation d’une bibliothécaire réfléchie, grande spécialiste de PMB, SIGB libre, (mais qu’elle utilise malheureusement sous Windows) et de requêtes SQL. Elle est loin d’être la seule personne à faire confiance à FB dans sa profession.
- Les déboires du Musée du Jeu de Paume sur Facebook
- Exclusivité: Le patron de Facebook se confie au magazine Mad Fig
- Bruce Schneier (spécialiste en cryptographie): «Terrorists kill your children»: cet argument imparable (voir par exemple la vidéo mise sur youtube: N8Sc6pUR1mA) — il remarque que l’espionnage généralisé de la NSA n’a même pas servi à empêcher l’attentat de Boston, alors que l’un de ses auteurs s’exposait sur Facebook.
- Clé publique: lorsqu’on chiffre des données, on a une clé privée (que l’on doit garder bien privée) et une clé publique que l’on peut donner à tout le monde. La clé publique vous sert à déchiffrer le message de votre correspondant.
- Lecture publique: les bibliothèques sont des établissements dits de «lecture publique», qui paient des droits pour avoir le droit de prêter des livres au public, la lecture à haute voix devant être comprise là-dedans, sauf pour la SACD, apparemment.