L’Electronic Frountier Foundation, dans son appel à l’insurrection contre la surveillance massive de la NSA et de ses sbires, invite les internautes à poster des messages sur Facebook beurk. On a déjà vu les Anonymous relayer leurs manifs sur Facebook beurk.
Cela a choqué des gens qui sont attachés à la liberté. Facebook beurk est un parasite qui se nourrit de vos données qu’il collecte et revend à des entreprises ou refile à la NSA.
Le grand argument, c’est «Il faut aller où sont les gens», «Il faut aller au cœur de l’oppression», etc.
Faire cela, c’est nourrir un peu plus le monstre Facebook beurk alors qu’il faut le faire crever en le laissant pourir dans son coin. Ce sont les gens qui font la force de Facebook et non Facebook qui offre un service à ses pigeons. NB: je n’ai pas emprunté, pour une fois, le terme à Richard Stallman car c’est un mot que j’emploie depuis longtemps.
Aller sur Facebook beurk, c’est aussi se jeter dans la gueule du loup, c’est aller causer sur Radio Paris dans les années 1940 pour dénoncer les méfaits de la Gestapo.
Une bien meilleure action serait de pirater Facebook pour que les pigeons quotidiens trouvent une page complètement défigurée avec un message insurrectionnel. Anonymous a bien fait du grabuge sur les serveurs du MIT après l’annonce de la mort d’Aaron Swartz.