Il y a plein de manif’ contre l’accord international ACTA, en France et en Europe, samedi 25 février 2012. Le hic énorme c’est que toutes ces manif’ s’organisent sur l’infâme Facebook. Bref, pas le temps d’en dire plus jusqu’à la fin du week-end mais ce n’est pas nous qui irons sur Facebook même contre ACTA ni qui vous informerons davantage puisque ceux qui refusent l’espionnage de Facebook (et ils ont raison contre les pigeons à la mode) ne sont pas informés.
ACTA vise à interdire les médicaments génériques, les semences «libres» et non OGM et à magnifier les DRM, verrous numériques qui vous privent de la liberté d’écouter de la musique que vous avez achetée ou de lire certains ebooks à votre guise.
Informez-vous sur cet accord qui est en négociations depuis 2007, dans une grande obscurité et en phase terminale en ce début 2012:
Le 26 janvier 2012, l’Union Européenne et 22 États membres, dont la France, ont participé à la signature officielle de l’ACTA, accord commercial «anti-contrefaçon». Une nouvelle étape a donc été franchie, avant le vote au Parlement européen, alors même qu’une mobilisation importante des représentants de la société civile souligne les risques que représente ce projet d’accord pour les libertés fondamentales.
L’ACTA présente en effet de nombreux dangers, y compris pour le logiciel libre: il pose comme principe non contraignant la sacralisation des DRM, menottes numériques qui nuisent à l’interopérabilité et au libre choix des outils par les utilisateurs. De plus, il prône la responsabilité pénale des intermédiaires techniques, ce qui représente un grave danger pour les libertés, en entraînant surveillance et censure des communications en ligne.
Quelques pays de l’Union européenne n’ont pas encore signé le texte (Allemagne, Slovaquie, Chypre, Estonie, Pays-Bas) et le Parlement européen doit encore se prononcer pour que l’accord entre en vigueur. L’April renouvelle donc son appel à contacter les députés européens afin de les sensibiliser aux dangers que représente l’ACTA.
Source: ACTA : signature officielle du texte par l’Union européenne et 22 États membres